Publié le 26 Septembre 2016

Managez humain - Livre de Franck Martin

Pour ma première participation à Masse Critique Babelio, j’ai reçu Managez humain c’est rentable.

L’opération Masse critique consiste à se porter candidat pour recevoir gratuitement un livre récent et à s’engager à publier un avis sur le site Babelio.

J’ai donc lu très sérieusement le bouquin, surligneur en main et voici ma première critique littéraire (rien que ça !) 

Managez humain - Livre de Franck Martin

Le ton est donné dès la couverture d’où émerge le bras d’un homme en costume tenant une grande fleur rose, un souci.

En gros caractères, une invitation à MANAGEZ HUMAIN soulignée d’une affirmation en rouge c’est rentable pour ne pas décourager les cadres septiques. En bas à droite on annonce la ligne conductrice de l’ouvrage : LA BIENVEILLANCE

La lecture est facile, le livre m’a accroché dès la préface de Raymond Doménech qui parle de son partenariat avec Franck Martin dans le monde du football.

L’auteur nous entraine ensuite (sans jeu de mot) dans une série de questionnements, de réflexions, d’explications et quelques méthodes en autre de communications.   

Qu’est-ce qu’une équipe, ces hommes et femmes uniques qui la composent, les liens entre les uns et les autres, les interactions des comportements ?

Lorsque des changements interviennent ou sont nécessaires dans une vie professionnelle et une vie d’entreprise, de quelle manière  les préparer pour recueillir l’adhésion de tous ?

Comment le cadre peut-il aider le collaborateur à trouver le sens de ses missions dans une conscience collective de l’entreprise ?

Comment chacun peut-il trouver la place qui lui revient et s’épanouir, grandir ?

Apprendre à créer des relations de confiances, à être empathique, à chausser les souliers de l’autre pour le comprendre.

Apprendre à communiquer positif, à partager, à croiser, à partager des points de vues, à se libérer des modes de pensées étriqués.

Savoir développer ses sens en présence d’autrui pour recueillir des informations.

Manager en faisant les bonnes demandes.

Les chapitres sont ponctués de petites histoires d’entreprises, de récits de réalités de terrain, de vécus de personnes réelles. Ces histoires vraies montrent bien les difficultés, les maladresses et « l’humain ». L’auteur se cite à plusieurs reprises, nous montrant ainsi comment lui-même est sans cesse en mouvement.

Franck Martin et son équipe nous aident  à comprendre et connaitre l’historique, la culture de chaque entreprise évoquée et à décrypter les situations.   

J’ai un peu lâché sur le dernier chapitre qui développe le schéma de congruences* et la théorie des ensembles sans doute parce que c’est moins concret et que ces notions demanderaient  un ouvrage explicatif entier à elles seules.

*congruence : cohérence entre les idées, les pensées, les valeurs et les actions

Pour finir, l’on trouve un petit résumé  des vingt commandements essentiels à retenir pour progresser dans son management.

La postface est presque inutile, elle est signée du président Bosh France qui parle d’évidences.

J’imagine, que les pratiques bienveillantes deviennent  de véritables façons de faire et d’être lorsqu’on les pratique depuis longtemps, malheureusement nombre d’entreprises et de dirigeants ont besoin de se remettre en question.

Ce manuel pratique est à mettre entre toutes les mains, non seulement de nos hiérarchies mais aussi des salariés pour une ouverture sur le leadership  et le fonctionnement des équipes.  

J’ai aimé en le lisant, avoir envie de travailler mieux pour m’investir mieux.

 

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Publié dans #Culture, #Positive attitude

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Publié le 22 Septembre 2016

Compote de poires et pommes du 1er jour d’automne

Avec les fruits tombés des arbres. Vous savez ceux qui sont rabougris, piqués mais qui donnent une délicieuse compote faite maison.

Compote de poires et pommes du 1er jour d’automneCompote de poires et pommes du 1er jour d’automneCompote de poires et pommes du 1er jour d’automne
Compote de poires et pommes du 1er jour d’automneCompote de poires et pommes du 1er jour d’automneCompote de poires et pommes du 1er jour d’automne

- Peler les fruits

- Les couper en morceaux grossiers

- Ajouter du sucre roux, de la cannelle, de la vanille liquide et un peu d’eau  

- Faire cuire 10 mn puissance maximum au four micro-ondes

- Mixer

- Remplir des verrines et déguster

Je l’ai goûté toute chaude, c’est délicieux

Compote de poires et pommes du 1er jour d’automne
Compote de poires et pommes du 1er jour d’automneCompote de poires et pommes du 1er jour d’automneCompote de poires et pommes du 1er jour d’automne

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Publié dans #cuisine

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Publié le 20 Septembre 2016

La fille qui ne voulait pas s’inscrire sur Facebook

Chère cousine,

Tu te souviens du jour où je t’ai proposé de t’inscrire sur Facebook pour recréer des liens qui se sont émoussés entre nous au fil des années?

Tu me répondis avec ironie et une fin de non-recevoir :

 Moi,  MES amis sont de chair et d’os

J’aurais pu me vexer de ce cliché grossier et combien restrictif mais je suis restée stoïque devant tes préjugés et ton refus de t’ouvrir aux nouveaux moyens de communiquer.

Comment peux-tu avoir une opinion aussi tranchée sur quelque chose que tu ne connais pas ?

Sache que Facebook, c’est trente-trois millions d’utilisateurs français.

Depuis sa création en 2004 et son réseau d'étudiants, il a gagné toutes les couches et les âges de la population. D’ailleurs les jeunes ont tendance à le délaisser pour des réseaux plus actuels. Ils ne veulent plus y trouver leurs parents et même leurs grands-parents.  

Alors tu vois, les plus de cinquante ans y sont largement représentés!

Ce mot « ami » qui a suscité ta réaction sont des personnes que l’on autorise et qui nous autorise à lire et commenter nos publications. Ce sont nos correspondants si tu veux.

Les principaux contacts de chaque utilisateur sont des gens de sa famille, des collègues, l’entourage, des personnes avec qui il a des relations sociales habituelles.

On trouve aussi dans le listing d’amis, des personnes rencontrées fortuitement au club de gym, à l’association du quartier, en vacances, en formation… On échange son "FB" comme autrefois son adresse postale.

Et puis tu sais, chacun partage ce qu’il veut bien dévoiler de sa vie, chacun maitrise son degré de diffusion et de confidentialité et la teneur qu’il donne à ses publications. 

Chacun reste libre et responsable de son profil.

Il y a de l’humour, les fleurs du jardin, la tarte aux pommes de mamie, les premiers pas d’Hugo, Marion à la plage, la rentrée  scolaire de Sophie, les tests préférés de Cécile, les jeux de Grégoire, les liens sérieux de Marie ….

Il y a autant de publications que de Facebookers  

Chacun prend plaisir à partager un peu de sa vie, à dévoiler un peu de sa personnalité, de ses engagements, de ses hobbies, de son blog

On commente, on s’amuse, on clique sur j’aime, j’adore, hi-hi, grr et l'on insère ces petits smileys rigolos 😃   🌈  🌸  💝  🚲  ⛵  😱  👀  👏   :*   🎩  🌴  👱

 C’est un peu régressif mais j’aime ça de ne pas trop me prendre au sérieux, de rire, de provoquer de réactions et d’avoir l’opportunité de créer des connivences.  

Mais Facebook, ce sont aussi des pages, des groupes à thèmes, des services, des entreprises, des médias…. les internautes se regroupent autour de centres d’intérêt, de causes à défendre.

Les gens font connaissance en ligne, échangent des idées, se soutiennent, s’entraident et finissent par devenir des familiers. Ces amitiés sont brèves ou plus durables et de nombreuses personnes se rencontrent un jour en vrai.  

Ce sont des relations actuelles, complémentaires des relations hors internet.

Il y a également une messagerie instantanée privée, Messenger.  

Malgré l’éloignement géographiquement, elle permet de rester en contact avec la famille, les amis. Elle permet de rester proches. Nous avons l’impression de ne jamais vraiment nous quitter tant nous faisons partie de la vie des uns des autres.

Le virtuel ne l’est plus vraiment tant la réalité s’imbrique avec le numérique. C’est un coucou, une photo, une conversation, une invitation, un rendez-vous, un livre, un film, une chanson, un article, un bon anniversaire, une bonne nuit, un bisou...

Alors chère cousine, tu ne fais pas partie de mes contacts virtuels puisque Facebook ne t’intéresse pas.

Et d’autre part comme ma chair et mes os ne gravitent malheureusement pas vers chez toi et que les tiens ne viennent pas chez moi, j’en conclus que nous ne sommes pas vouées à être amies. Nous sommes justes cousines, de fausses cousines qui ne se voient plus mais qui auraient pu retrouver une complicité grâce à un réseau social. Dommage!

Allez, sans rancune, rendez-vous en janvier sur nos cartes de bonne année ! 😜

 

La fille qui ne voulait pas s’inscrire sur Facebook

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Publié dans #Tranches de vie

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Publié le 18 Septembre 2016

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Publié dans #Positive attitude, #Tranches de vie

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Publié le 7 Septembre 2016

Allo Béa, je passe en caisse

Allo Béa, ça va ?

Moi ? Oh si tu savais, je reviens de l’hyper, une vraie galère. Ça grouillait de monde là-dedans et avec les travaux d’agrandissement, quel bordel!

Tu trouves les saucissons en face des soutiens-gorge…Tu te rends compte, ça fait envie !

Après une heure de slalom, j’arrive enfin en caisse et là t’aurais vu, que des files interminables et des chariots archi bondés.

Bon, je me décide pour la six et comme d’habitude, je vois que la sept avance plus vite.

Y’avait un môme qui braillait dans un caddy et la mère qui ne disait rien. Ça sentait le camembert et il faisait chaud, l'horreur!

Et là, ça avance plus et qu’est-ce que je vois trois places devant ? La caissière qui téléphone et puis une employée à roulettes qui file dans un rayon.

Manquait plus que ça !

Allo Béa, je passe en caisse

Quinze minutes plus tard,  je positionne enfin le chevalet « client suivant » et  je déballe mes courses sur le tapis roulant, tu sais les grosses courses du samedi.

Le tapis était bondé, j’entassais les derniers trucs en équilibre en priant que rien ne tombe et j’attendais que la cliente précédente ait fini de remballer.

L’hôtesse de caisse en a profité pour passer un petit coup de pschitt puis elle a causé à sa copine : Eh  Jeanine c’est quand ta pause et bla, bla, bla… Elle a ensuite fait tourner son tabouret, mit ses doigts à sa bouche, replacé une mèche de cheveux et baladé son regard vide de droite à gauche en attendant que la cliente règle ses achats.  

A un moment, ses yeux ont croisé les miens. Je lui prépare alors mon plus beau sourire et un bonjour. Et bin, tu m’aurais vu, je me suis retrouvée toute conne avec mon sourire avorté et mon bonjour ravalé. Elle ne m’a pas calculé, mais alors pas du tout, du tout.

Puis j’ai vu ses grands ongles manucurés tapoter d’impatience car la cliente n’en finissait pas de chercher sa carte de crédit.

Enfin, c’était mon tour, j’ai franchi le portique de sécurité, soulagée de ne pas sonner. Mais si rappelle-toi Béa, la fois où je me suis retrouvée pieds nus car mes chaussures n’avaient pas été démagnétisées.

Allo Béa, je passe en caisse

Bref,  je me mets en mode turbo, sac en bandoulière et mains automatiques pour saisir mon premier article et là j’ai droit au protocole « Accueil de caisse ». Tu sais, le sourire ultra Bright  assorti du bonjour monocorde. Et pis c’est tout, ma vieille, j’ai pas eu un mot de plus, la fille s’est mise à scanner et moi à speeder.

Je me suis mise à remplir mes sacs à l’arrache car les courses déboulaient genre pop-corn qui sortent d’une casserole sans couvercle.

A un moment, j’ai vu son avant-bras qui poussait le tas qui s’accumulait parce que je n’allais pas assez vite.

J’ai senti une petite suée sur mon front parce que j’avais encore plein de trucs à ranger. Et là, j’ai entendu la voix aigüe qui m’annonçait le prix à payer, réclamait ma carte de fidélité et mon pedigree …. Et moi je pensais, purée, si les œufs s’en sont sortis, j’aurais de la chance. 

Payement accepté!      

Elle m’a alors tendu les deux mètres de ruban de caisse et m’a dit au revoir.

Une boîte de cassoulet encore à la main j’ai voulu répondre au revoir mais elle ne me regardait déjà plus. Un jeune homme à barbe venait de passer le portique protocolaire.

Sourire, bonjour, scanne des packs de bière.

J’ai poussé vite fait mon chariot dans l’allée pour dégager le terrain, me débattant  avec ma carte, mes tickets à plier, un chou-fleur qui se barrait et j’ai pensé comme dans un jeu quand on regagne son camp : ouf, je suis sauvée !

Allo Béa, je passe en caisse

 Sinon Béa, t’as essayé le Drive ? Confortablement installée dans ton canapé, tu mets des articles dans ton panier virtuel et tu les récupères au dépôt à l’heure qui te convient.

Je te préviens quand même, fais gaffe de bien cliquer où il faut. Un jour, je me suis retrouvée avec deux lots de 6 boîtes de thon et trois kilos de courgettes.

Non mais sinon, c’est bien le Drive, l’employée est vachement plus aimable qu’en caisse.

T’as qu’à voir? Y’a pas longtemps au moment de récupérer ma commande, elle m’annonce qu’il manque les melons. Je lui demande comment ça se fait vu qu’ils étaient disponibles sur le site. Et voilà qu’elle me toise en me disant que ce n’est plus la saison. J’en suis restée coite, c’est vrai que fin août, c’est plus la saison des melons ! 

Bon, en fait, ce que je préfère, c’est la solution scanette. Tu connais l’adage on est jamais mieux servi que par soi-même.

Tu passes ta carte sous un lecteur, tu saisis la scanette qui clignote et tu vois s’afficher : Bienvenue Madame Cliente.

Enfin quelqu’un de sympathique dans ce magasin.

Allez Béa, bisous, à plus.

Allo Béa, je passe en caisse

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Publié dans #Tranches de vie, #Allo Béa, #Humour

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Publié le 3 Septembre 2016

Tu sais que tu as cinquante ans quand ….
Tu sais que tu as cinquante ans quand ….

Tu dois tendre les bras pour lire ton dernier best-seller et que tu finis avec une paire de lunettes progressives sur le bout de ton nez.

Tu sais que tu as cinquante ans quand ….

Tu ne dors plus que six heures par nuit et que tu dois te lever pour faire pipi.

Tu sais que tu as cinquante ans quand ….

Tu te lèves le matin avec des douleurs partout et que ton médecin te dit qu’il n’y a rien à faire que c’est l’arthrose de la cinquantaine.

Tu sais que tu as cinquante ans quand ….

Tu dois passer ta première mamo de dépistage et que tu te retrouves un beau matin avec les nénés écrabouillés entre deux plaques de plexiglas.

Tu sais que tu as cinquante ans quand ….

Tu reçois le catalogue Daxon dans ta boîte aux lettres et que tu revois en un éclair les robes-tabliers de ta grand-mère et ses cœurs croisés de Playtex.

Tu sais que tu as cinquante ans quand ….

Tu te surprends à dire lorsque j’étais jeune ou de mon temps….

Tu sais que tu as cinquante ans quand ….

Tu manges des yaourts Taillefine, cinq fruits et légumes par jour et trois tablettes de chocolat et que tu continues à t’arrondir.

Tu sais que tu as cinquante ans quand ….

Tes dernières collègues sont plus jeunes que tes enfants et que la petite stagiaire te vouvoie en t’appelant madame.

Tu sais que tu as cinquante ans quand ….

Quand tu tapes ménopause sur Google.

Tu sais que tu as cinquante ans quand ….

Tu enfiles une minijupe et qu’elle finit illico presto à Emmaüs.

Tu sais que tu as cinquante ans quand ….

La vendeuse de Séphora te dévisages un long moment alors que tu tapotes ton code en caisse et te glisse discrètement dans ton sac, des échantillons antirides, liftant + et coup d’éclat.

Tu sais que tu as cinquante ans quand ….

On te dit que tu ressembles de plus en plus à ta mère.

Tu sais que tu as cinquante ans quand ….

Tu déjeunes le matin avec des céréales spécial K, des flocons d’avoine et du jus de pruneau (tu vois ce que je veux dire).

Tu sais que tu as cinquante ans quand ….

Tu chantonnes, mangez la banane par les deux bouts ouin, ouin et qu’on te demande si tu te sens bien.

Tu sais que tu as cinquante ans quand ….

Quand dans la terrible épreuve du miroir grossissant pour t’épiler les sourcils, tu ressembles à un vieil éléphant du zoo de Vincennes.

Tu sais que tu as cinquante ans quand ….

Tu reçois de la pub pour t’abonner à Pleine vie avec des communiqués pour monte escaliers.

Tu sais que tu as cinquante ans quand ….

Ton banquier veut te refourguer des assurances- vie pour préparer ta succession.

Tu as coché la plupart des affirmations ci-dessus, Bienvenue au club de quinquas.

Mais n’ai pas peur, médites cette citation de Marie-Louise Audibert

Vieillir c'est s'arracher à soi, un soi habituel, commode, et en même temps s'approcher du noyau dur. Plus tu vieillis, plus tu es. Plus tu t'effaces, plus tu es là. Finis les masques et les stratagèmes.
 

Et oui,

Plus tu vieillis, plus tu t’approches de la quintessence de toi même

 

C'est beau non?

 

Tu sais que tu as cinquante ans quand ….

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Publié le 1 Septembre 2016

Comment tu faisais avant ?

Le prochain épisode de l’émission  Famille à remonter le temps , proposera une immersion dans les années 70. J’attends cet épisode avec impatience car c’est l’époque de quand j’étais petite, l’époque de mon enfance, de mon adolescence dont je vous parle régulièrement.

Un univers pas si lointain mais complétement obsolète pour les jeunes générations.

J’ai envie de jouer les Wonder Woman, de tourner sur moi-même, de troquer mes cinquante ans contre mes pats d’eph.

Allez, hop, replongez avec moi, l’espace d’un billet dans les seventies colorées.  

Comment tu faisais avant ?

Evidemment point de PC sur lequel je suis en train de rédiger cet article. Ma mère possédait une machine à écrire et au collège nos professeurs utilisaient une polycopieuse à alcool pour dupliquer nos cours ou nos interros.

Les notions d’internet, de tablettes numériques, d’objets connectés, d’Ebooks  étaient complètement inconnues. Nous lisions dans des livres papier, nous cherchions des données, des renseignements, des informations à la bibliothèque, dans les encyclopédies, dans l’annuaire, dans les journaux, par téléphone ou directement dans des lieux (gares, administrations, entreprises….).

En 2016, savez-vous que toutes générations confondues, 61% de la population possèdent un smartphone alors qu’en 1974, seul 10% des ménages ouvriers avaient un téléphone à cadran rond à la maison. En cas de besoin, on se rendait à la cabine publique des PTT (Postes, télégraphes et téléphones). 

Pour l’anecdote, lorsque je me suis mariée en 1985, j’ai reçu en masse, non pas des textos mais des télégrammes.

Comment tu faisais avant ?

Il n’y avait pas d’écran plat dans les salons, la télévision était une boîte carrée à cadre en bois ou en plastique avec seulement deux chaines. Il fallait appuyer sur de gros boutons et tourner une molette pour régler la luminosité. 

Il n’y avait pas de lampes halogènes, ni d’ampoules basses consommations mais des barres de néon qui envahissaient les rues commerçantes et les cuisines en formica.

Les photos sont numériques depuis quelques décennies, elles se prennent par centaines via nos smartphones ou nos appareils dernier cri. Qui se rappelle encore du temps des pellicules douze, vingt-quatre ou trente-six poses et des développements hors de prix. C’est en 1976, pour ma communion, que j’ai eu mon premier Kodak et autant vous dire qu’on réfléchissait à deux fois avant de de faire clic, clac.

Le four micro-ondes n’existait pas, ni les robots ménagers multifonctions. La cuisine se faisait au dernier moment ou se réchauffait à la casserole.

Le réveil matin était strident et ne diffusait ni radio, ni musique.  Il n’y avait pas de CD et encore moins de Mp3, la musique swinguait sur les microsillons puis sur minicassettes.

Il n’y avait pas de consoles de jeux mais un panel de jouets en plastique et de jeux de société. 

Pas de lycra ni de polaire mais des tissus nylon aux motifs psychédéliques.

Comment tu faisais avant ?

Il n’y avait pas de limitation de vitesse, ni de ceinture de sécurité, au point qu’en 1972, le nombre de morts sur les routes atteignait 18 000 personnes. Un grand plan de sécurité routière se mit alors en place rendant la ceinture obligatoire en 1973 et promulguant les premiers abaissements de limitation de vitesse en 1974.

Il est rapide et facile de nos jours de faire ses courses en ligne ou même d’auto scanner ses produits dans son hyper préféré. Le code-barre européen ne fit pourtant son apparition qu’en 1977 et il fallut attendre encore quelques années pour voir nos caissières faire glisser nos achats devant les cellules de lecture.

Sur les rayons il n'y avait ni de rasoir jetable, ni de savon liquide, ni de capsules de lessive. Il n’y avait pas non plus de lait UHT, d’œufs surprise, de salade en paquet ou de café moulu.

A l’heure où les sacs plastiques vont être interdits, il est drôle de se rappeler qu’en ce temps-là, on utilisait largement les cabas et les sacs en papier kraft

Dans les petites villes les acheteurs allaient encore chez l’épicier, le boucher et le boulanger tandis qu’en périphérie fleurissaient les supermarchés et qu’à la campagne fermaient un à un les petits magasins.  

En 1970, la moitié des femmes étaient encore des ménagères qui n’avaient  pas d’emploi à l’extérieur et qui jusqu’en 1965 ne pouvaient  gérer ni leurs biens propres, ni exercer une activité professionnelle sans le consentement de leur mari.

Comment tu faisais avant ?

Ce matin, Lucie, 8 ans, demanda à son papy, s’il y avait des Pokémons dans son jardin lorsqu’il était petit.

Devant la réponse négative et amusée du vieil homme, la fillette lui dit très sérieusement :

Comment tu jouais avant?  

Comment tu faisais avant ?

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Publié dans #Quand j'étais petite

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