Publié le 15 Novembre 2017
Flirt d’adolescents et puis un jour l'AMOUR
Belles jeunesses aux regards couleur de mer,
Vos envies se frôlent sans cesse.
Vous chahutez, vous découvrant d’aise
Dans un corps à corps juvénile
Qui vous fait basculer dans l’onde claire
Et puis émergez de joie, ruisselants d’eau de soleil.
Le soir venu, dans l’odeur de sève, il l’entraine.
Tenant sa main dans la sienne, il s’adosse au pin.
Faussement expert, contre lui la tient.
De ses doigts la cherche, jeux de préliminaires.
Heureuse prisonnière, elle dépose sa tête sur l’épaule dorée.
Blottie sans réserve, elle s’abandonne offerte.
Et puis troublé, le voilà paralysé, ne peut l’embrasser,
Juste l’enserrer de peur de la perdre.
Ses sens en éveil sont frustrés du reste, qu’il n’ose faire.
L’heure est passée, il est temps de rentrer.
Mais ne sont plus les mêmes,
Déjà liés de leurs inexpériences à satisfaire.
A la nuit tombée, inexorablement attirés,
Ils se rejoignent sur le foin coupé, musent sous le ciel étoilé,
Admirent la voie lactée, s'abreuvent d'été sauvage.
Il l’attire pour de vrai, enfoui sa bouche avide
Dans ses cheveux satinés par la lune pleine.
Leurs mains s’entrelacent, se déclarent,
Se scellent en unité.
Leurs bouches enfin se reconnaissent
Laissent leurs empreintes humides sur leurs lèvres
S’offrent leurs premiers je t’aime,
A jamais