Publié le 20 Mars 2016

 Le jardin gourmand en carrés

Vous avez envie de vous amuser, de jardiner dans un jardin de poupée alors le potager en carrés est fait pour vous.

Le printemps est arrivé et il est temps de créé

votre petit espace légumier.

Il vous faut:

- 4 planches par carré (120 cm X 20 cm)

- 4 piquets par carré

- des vis

- un tourne vis ou visseuse

- des sacs de terreau

-  de la ficelle

- des clous

- un marteau

- des graines

- des petits outils de jardinage

Assemblez le cadre

Assemblez le cadre

Si comme moi, vous poser le châssis sur de la pelouse, je vous conseille de décaisser préalablement le gazon.

Enfoncer solidement les piquets et  versez vos sacs de terreau.

Versez le terreau

Versez le terreau

Positionnez un clou tous les trente centimètres et tendez la ficelle en quadrillage.

Quadrillez le carré

Quadrillez le carré

Vous pouvez alors préparer vos graines ou plants.

Pensez que vos carrés sont petits, ne semez pas trop serré.

1 seul plant de courgette par exemple

Préparez les outils et les graines

Préparez les outils et les graines

Allez, à vos marques, prêts, semez

Semez

Semez

Les radis germent vite (5 à 8 jours), c'est bien pour débuter ou jardiner avec les enfants et vous pouvez les semer dès maintenant.

 

Les petites graines commencent à germer
Les petites graines commencent à germer

Les petites graines commencent à germer

Et puis au fil des mois, le carré se remplit pour votre plus grand plaisir et vous récolterez vos premiers légumes extra bio.

Ils sont jolis tout plein mes carrés
Ils sont jolis tout plein mes carrés
Ils sont jolis tout plein mes carrés

Ils sont jolis tout plein mes carrés

Et voilà, les bons petits radis tendres et gouteux à souhait.

 

A vos outils!

 

 Le jardin gourmand en carrés
 Le jardin gourmand en carrés

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Publié dans #Positive attitude

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Publié le 17 Mars 2016

Nouveau petit déjeuner

Il y a quelques semaines, suite à une chronique radiophonique sur les céréales, je décide de tester les Quakers Oats.  D’après  le docteur Cohen, c’est l’un des meilleurs sur le marché d’un point de vu nutritionnel. Sans sucre, avec peu de calories, avec beaucoup de fibres, anti cholestérol.

Il n’aurait que des qualités !

Je connaissais vaguement la tête désuète qui représente la marque, une sorte de pasteur américain d’autrefois avec son grand chapeau sur la tête. Mais je ne me suis jamais arrêtée dans les rayons du super marché pour faire connaissance avec ce vieux paysan démodé.

Et oat, c’est l’avoine. Tient, je pensais que c’était pour nourrir les chevaux ? C’est donc la bouche pincée que j’ouvre le paquet.  A l’intérieur, je trouve donc des flacons d’avoine et et et ....... des flacons d’avoine.  Pas de raisins secs, de framboises, de chocolat ou de rondelles de bananes séchées…uniquement de l’avoine.

L’aspect n’est donc pas vraiment sexy, ça ressemble à de la farine grossière mais une expérience est une expérience, je vais goûter.

Le doigt en immersion dans le paquet, je saisis quelques graines.  Ça sent la farine, le moulin de maitre Cornille, les épis bien murs, la campagne. De quoi m’encourager.

Voyons le mode d’emploi. Ça se mange chaud ou froid.

Je teste tout d’abord, la version chaude : 3 cuillérées mélangées à du lait et du sucre à chauffer deux minutes aux micro-ondes. On obtient alors une sorte de bouillie épaisse, pâteuse et élastique en bouche. Non franchement ce n’est pas bon du tout. Me revient en mémoire un livre de mon enfance où un petit garçon handicapé était obligé pour sa santé d’avaler chaque matin un horrible porridge anglais.

J’essaie alors la version froide : 40 g de flacons avec un verre de lait froid, saupoudrés de sucre roux ou de sucralose pour un petit déjeuner plus léger.

Et bien contre toute attente, je trouve

cette nouvelle préparation délicieuse.

Avec un yaourt, c’est aussi carrément extra.

Je vous conseille donc d’essayer en ajoutant un fruit , un thé ou un café pour le total breakfast équilibré.

 En route pour une bonne journée !

Nouveau petit déjeuner
Nouveau petit déjeuner
Nouveau petit déjeuner
Nouveau petit déjeuner
Nouveau petit déjeuner
Nouveau petit déjeuner
Nouveau petit déjeuner
Nouveau petit déjeuner

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Publié dans #Positive attitude, #cuisine

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Publié le 13 Mars 2016

Expérimenter, c’est bien jouer

Avec mon petit  frère, nous sommes toujours en train d’inventer des trucs extraordinaires pour nous amuser.

Pas besoin de boites de jeux sophistiquées, avec trois fois rien nous sommes enchantés.

Chercheur d’or, heu non de fer

Assis en tailleur dans la courette de la maison, munis des tamis de nos seaux de plage, d’aimants et d’un petit pot en verre, nous extrayons patiemment la limaille de fer d’un tas de sable.

Petit à petit, le bocal se remplit de manne précieuse, fruit de longues heures de labeur.

Bientôt nous serons riches

Expérimenter, c’est bien jouer

Y’a de l’électricité dans l’air

C’est le grand-père qui nous montre ce tour de magie. Il faut frotter énergiquement une règle en plastique contre un chiffon de laine. Elle attire alors de petits bouts de papiers découpés.

Je comprends que c’est le même phénomène qui rend mes cheveux fous lorsque je retire mon pullover.

Heureusement c'est pas du 220 volts

Expérimenter, c’est bien jouer

Elle se met dans tous ses états

Pas besoin d’être bien grand pour prendre son premier cours de chimie. L’eau coule du robinet et est déposée dans le freezer du réfrigérateur.  Nous constatons le lendemain qu’elle s’est solidifiée dans le bac à glaçons et qu’elle redevient liquide à l’air ambiant ou dans le verre d’apéro de papa (qu’est-ce que je raconte-moi !)

Et lorsque notre mère fait bouillir de l’eau pour cuire nos coquillettes, de la vapeur s’échappe de la casserole et la vitre de la cuisine se couvre de buée.

Très drôle alors d’écrire nos prénoms avec nos doigts sur le carreau opaque.

Expérimenter, c’est bien jouer

Non mais Allo !

Il faut sauver  deux boites de conserves de la poubelle puis  demander à pépé de faire des petits trous au fond de chacune d’elle.  On tend ensuite une grande longueur de ficelle d’emballage entre les deux boites, on  la passe  dans les trous et on attache avec des nœuds solides.

Mon petit frère met  ensuite son oreille à l’extrémité d’une des boites et moi je parle dans  l’autre en me positionnant quelques mètres plus loin.  Allô t’es ou ?

 Super pratique pour communiquer !

Expérimenter, c’est bien jouer

Silence ça pousse

Nous avons dévalisé tout le paquet de coton hydrophile et renversé  la boite de haricots secs.

Entre deux couches de coton mouillé, il faut placer les haricots et les entreposer sur le rebord de la baignoire. Quelques jours plus tard, la salle de bain est envahie de haricots magiques.

Trop cool !

 

 

Expérimenter, c’est bien jouer

Mer d’huile

Vite fait bien fait, remplir un verre d’eau et y verser une cuillerée d’huile. Touiller avec une fourchette. L’huile se disperse en gouttelettes puis remonte à la surface et forme une couche au-dessus de l’eau.  

C’est juste rigolo !

Expérimenter, c’est bien jouer

Le vin et le parfum

Nous avons aussi fabriqué du vin et du parfum (en fraude). Écrabouillage de raisins ou de feuilles de roses, filtration, ajout d’alcool à 90°C (chouravé dans l’armoire à pharmacie de mémé). Chut !

Bon, je dois avouer que ça n’a pas bien marché. 

Expérimenter, c’est bien jouer
Expérimenter, c’est bien jouer

Lumière blanche

Un gros travail de recherches mené par notre père. Il nous explique la décomposition de la lumière et comme on n’y comprend rien, il nous propose l’expérience suivante.

Nous découpons un grand cercle dans un carton épais qu’il faut séparer en 7 portions. Chaque case est coloriée d’une couleur de l’arc en ciel. 

Le disque est alors accroché en son centre à un clou fixé au mur puis l’on fait tourner la roue.

Et effectivement tout devient  blanc !

C’est cette fameuse lumière blanche composée de toutes les couleurs  de l’arc en ciel. 

Si c’est pas de la grande science ça !

Expérimenter, c’est bien jouer

De l’encre plein les doigts

Ou l’art de détourner une cartouche d’encre.

Il faut une feuille de papier sur laquelle on dépose des gouttes d’encre.  On plie ensuite le papier et l’on presse fort pour étaler.

Lorsqu’on ouvre la feuille, des animaux étranges apparaissent sous nos yeux ébahis. 

On savait pas à l’époque que c’est aussi un test psy.

Expérimenter, c’est bien jouer

Fil et bouton 

Il faut chiper une bobine de fil et un gros bouton dans la boite à couture de mémé.  En couper un bon morceau, le doubler, enfiler le bouton, faire un nœud, y passer les index et enrouler le système  sur lui-même.

Lorsque le fil est bien entortillé, il faut faire un mouvement de va et vient avec les doigts. Le fil devient alors élastique.  

C’est très amusant (sauf lorsque le fil casse !)

Expérimenter, c’est bien jouer

A vous d'expérimenter

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Rédigé par Véronique

Publié dans #Quand j'étais petite

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Publié le 7 Mars 2016

Déguster son pain

L'expérience démarre à la boulangerie de votre quartier. La porte vous accueille avec son drelin familier et la boulangère en tablier affiche son sourire commerçant.

La boutique est pleine à craquer mais l’attente est agréable dans l'échoppe : « Le bon pain ». La chaleur du magasin contraste avec le froid de ce début mars.

Qu’est-ce qu’on est bien!

Vous êtes là pour acheter votre baguette mais tous vos sens sont en éveil.

Vos yeux font des va et vient d'une tarte aux fraises à un éclair au chocolat, d'un flan aux œufs à un beignet sucré. Et si vous vous laissiez tenter?

Sur les étagères derrière le comptoir, trônent toutes sortes de pains odorants: des campagnards, des traditions, des céréales, des épis, des boules striées…

Choississez votre préféré.  Moi, je prends une baguette farinée à souhait avec ses deux cornes à croquer.

 Vous savez combien il est difficile de ne pas casser ces quignons bien pointus à peine sortis de la boulangerie.

Aujourd’hui, je résiste car je vais tenter sous vos yeux (et sans filet) , une expérience unique de dégustation de baguette.

Me voilà à la maison, confortablement installée, la dégustation peut commencer.

Je casse enfin l’extrémité de mon pain et je salive d'envie de l’engouffrer. Je prends pourtant le temps d'observer cette baguette à la croûte bien dorée, rugueuse avec sa farine qui forme des petits paquets compacts et friables.

Je ferme les yeux et j'approche le morceau de mes narines frémissantes. La corne sent un peu le brûlé tandis que le côté entamé dégage une forte odeur de levain.

Sous l'effet de ma respiration la farine volète et tombe sur mes lèvres. Le bout de ma langue la ramasse avec gourmandise.

Le quignon avalé, je me taille un bon morceau.  Je sens la croûte plus fine et le goût de levure de la mie.  La texture est élastique et en bouche le goût du bon pain prend toute la place.  A peine besoin de mastiquer, ça fond sous l'effet de la salive et la bouchée glisse facilement dans la gorge.

La dégustation terminée, il reste des petits morceaux de croûte entre les dents et dans les recoins de la bouche qui donne envie de reprendre un morceau.

Alors, je sors le  beurrier et je tartine copieusement ma nouvelle tranche puis je râpe sur le dessus de fins copeaux de chocolat. C’est divin !

 Allez vite, empoignez votre panier et

rendez-vous à la boulangerie.

 

Bon appétit

Déguster son pain

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Rédigé par Véronique

Publié dans #Positive attitude

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Publié le 3 Mars 2016

J'apprends à nager

Chaque matin de ce mois de juillet de mes 6 ans, ma mémé m’emmène à la piscine municipale et me confie au maitre-nageur qui m’apprends à nager ;

C’est à plat ventre sur un tabouret que j’ébauche les premiers mouvements. Telle une petite grenouille, je coordonne les mouvements des bras et des jambes. Et puis un matin, c’est le saut dans le grand bain. M Fulpin me passe autour de la taille une bouée à 5 pains et je nage les bras tendus au bout d’une planche. Au fil des jours, la bouée s’allège  4, 3, 2, 1 pain puis il me retire la planche.

Ça y est je nage toute seule.

M Fupin me demande alors de faire une largeur et puis voilà qu’il est appelé au téléphone.

Largeur/longueur ??? Je suis encore bien petite et je pars sur le grand côté.

Ma grand-mère qui suis toujours attentivement les séances de l’autre côté du grillage se met à paniquer. Elle sait bien qu’à l’autre bout, je n’ai plus pieds.

Elle me fait de grands signes pour que je fasse demi-tour mais moi, je m’applique et je nage toujours plus loin sans me préoccuper de ma mémé.

Arrivée aux « 2,5m » je commence quand même à fatiguer et voilà que je n’arrive plus à nager.  

Fort heureusement, le maitre-nageur inconscient revient sur ces entrefaites est me tend à temps, la longue perche métallique.

Mémé est en larmes et raconte ma traversée au moniteur.

Et lui réponds très calmement :  « si elle l’a fait c’est qu’elle pouvait le faire ».

Cette année-là, j’ai passé mon brevet de 50 m.

J'apprends à nager

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Rédigé par Véronique

Publié dans #Quand j'étais petite

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