Ma jolie colonie de vacances à l’île de Ré

Publié le 13 Juillet 2016

Ma jolie colonie de vacances à l’île de Ré

 

Colonie de Bellerive-sur-Allier à la Couarde sur mer, juillet 1973.
Nous sommes enfin arrivés après toutes ces longues heures de voyage et la traversée en bac !
Nous sautons des cars, heureux d’enfoncer nos pieds dans le sable de l’immense cour carrée. Il fait encore chaud en cette fin d'après-midi et l’on nous dirige à l’ombre de la galerie bordée de pins pignons. Les moniteurs s’affairent pour nous distribuer un goûter de pâtes de fruits et du sirop de grenadine. Après ce long voyage, ça fait du bien.
Raymond le directeur, nous repartit, ensuite dans nos groupes : les petits de 6/8 ans, les moyens de 9/11 ans (mon groupe), les moyens-grands de 11/12 ans et les grands de 13/14 ans.
Je rejoins sept autres petites-filles, autour de notre monitrice Babeth, une rouquine au sourire accroché aux lèvres. Elle nous conduit vers les valises qui gisent à côté des soutes ouvertes des autocars.
Peu après, chacune traîne son barda, jusqu’au bâtiment de droite, celui des filles. Nous sommes saisies par la fraîcheur et la pénombre en pénétrant dans les chambres aux rideaux tirés. Notre box est situé au milieu du dortoir, ses murs sont immaculés et tranchent avec les dessus de lits aux rayures colorées. Nous nous précipitons pour choisir nos places, toutes persuadées d’avoir obtenu la meilleure.
Babeth nous demande de sortir nos affaires et de les étaler sur le lit ; elle va passer pour l’inventaire. Elle s’occupe de nous à tour de rôle et pendant ce temps-là, les autres partent à la découverte du dortoir. D’abord timidement puis avec de grands rires, nous arpentons le long couloir. Tout au bout, nous croisons les grandes filles qui gloussent de se retrouver alors que de l’autre côté, quelques petites pleurent leur maman.
À l’extrémité du dortoir, il y a des barres de lavabos, les WC et une salle pour se déchausser.
Le sol est recouvert d’un carrelage et les portes vitrées donnent sur la galerie couverte qui nous a accueilli tout à l’heure. Par les fenêtres, nous apercevons les garçons devant un bâtiment identique au nôtre, ils ont revêtu des shorts et jouent au football. La chance !
Babeth, on peut aller jouer dehors ? L’après-midi se termine par un jeu de chandelle en cercle au milieu de la cour. Il court, il court le furet...
Le lendemain et chaque matin, le réveil est échelonné, chacune se lève à l’heure qui lui convient, ouvre son lit, fait sa toilette et enfile son short et ses baskets.
Au réfectoire un solide petit déjeuner nous attend : pain frais, beurre et confiture, compote, chocolat et café au lait, de quoi prendre des forces pour la journée.
À 9 h 30, nous avons toutes pris le petit-déjeuner. Il est l'heure de retourner au dortoir pour faire nos lits, ranger nos chambres puis nous rejoignons les garçons.
La matinée est consacrée aux activités manuelles : pompons, objets en pinces à linge, colliers de perles, tableaux de fil tendus, portes serviettes en raphia, nos moniteurs ne manquent pas d'imagination.
Et nous chantons sans cesse, accompagnés de Gérard à la guitare.
« Au loin, on voit tourner la mouette autour d’un point noir sur du bleu, nul ne sait qu’elle guette son amoureux » ou « Tiens bon la barre et tiens bon le vent, Hisse et ho, Santiano «. C'est beau !
Avant midi, nous nous rendons aux marabouts, il faut se mouiller le visage et les bras puis s’allonger sur des lits de camp ou à même le sol pour une « cure de sommeil ». C’est un moment de retour au calme qu’on appelle aujourd’hui relaxation. Je sens encore l’eau qui s’évapore de ma peau sous la tente réchauffée par le soleil de la mi-journée et j’entends la voix lente du moniteur qui nous demande de nous détendre et de fermer les yeux.
À 12 h 30, bien apaisés, nous passons aux lavabos pour nous laver les mains puis nous gagnons le réfectoire. C'est une grande salle claire où des petits murets séparent des tables de six. Nous sommes assis sur des bancs et avons la responsabilité de servir nos camarades à tour de rôle tandis que d’autres vont chercher le pain ou remplir les brocs d’eau. Nous sommes fiers de ces petites tâches qui nous autonomisent.
La monitrice nous demande de tout goûter avant de dire que l’on n’aime pas. Elle nous apprend également quelques astuces de colo comme manger sa compote dans son verre ou sa part de gâteau sur l’envers de l’assiette. Ça limite la vaisselle !
Le jour des frites, il y a toujours du rab et nous faisons "mailloche". Autant vous dire que je n’ai pas trouvé, la définition de ce mot dans le dictionnaire. Il veut dire que toute la table se précipite sur le plat (au grand dam des moniteurs). Raymond sort alors son sifflet et plus personne ne bronche.

En fin de repas, l’on débarrasse les assiettes et les verres pour faciliter le travail des personnes de service.
Après avoir mangé, c’est l’heure tant attendue du courrier. Je reçois une carte pratiquement chaque jour, de mes parents, grands-parents ou tantes. De belles images que j’affiche au-dessus de mon lit.
L’une ou l’autre des fillettes reçoit parfois un colis rempli de bonbons, de petits jouets et de journaux illustrés. Le partage est la règle, car certaines copines ne reçoivent rien.
On se regroupe ensuite à l’ombre des galeries pour lire son courrier, faire des jeux de mains ou de ficelles et ramasser des pommes de pin dont nous mangeons les amandes. "Trois p'tits chats, Trois p'tits chats, Trois p'tits chats, chats, chats".
À 14 h, nous rentrons au dortoir pour la sieste. C’est un temps où chacune doit s’occuper en silence sur son lit. Les plus petites dorment pour de bon alors que les grandes lisent, écrivent, fabriquent des scoubidous ou des colliers de perles.
Youpi, la sieste est terminée. Nous enfilons les maillots de bain, les chapeaux et nous préparons la trousse de secours, le périmètre, la caisse de pain et les bidons de sirop pour le goûter. En route pour la mer.
Nous traversons la colo, ouvrons le portail donnant dans le petit bois Henri IV. Nous empruntons alors un petit chemin aux odeurs de résine qui nous mène à la plage des Prises. Pieds-nus, nous grimpons la dune bordée d'herbes touffues et de fleurs violettes. Et soudain, l'océan est là, haut, bleu, magnifique, bruyant. Il reflue mousseux et odorant sur le sable clair. Une odeur inconnue nous remplit les poumons, ça sent la mer !
Pour beaucoup d'enfants, c'est une découverte et les cris de joie couvrent bientôt le bruit des vagues et du vent marin.
D'autres groupes sont déjà assis sur le sable, les enfants jouent patiemment pendant que deux moniteurs installent le périmètre.
Puis vient notre tour de baignade, oh ce n’est pas bien long, une demie-heure heure environ pour permettre à tous les groupes d’en profiter. Qu'à cela ne tienne, ça vaut le coup de sauter par-dessus les vagues, de s'éclabousser, de tenter de nager dans cette eau qui n'arrête pas de bouger. Bouha, j'ai bu la tasse, que c'est salé !
Après le bain, nous nous séchons puis entortillés dans notre serviette de bain nous enfilons une culotte sèche sans que personne n'entrevoit notre derrière.
Puis vient le temps des jeux de plage. Nous ramassons des coquillages, creusons de puits, enterrons les pieds de nos copains, jouons aux osselets avec des cailloux. Que de bons moments !
17 h 30, il est l’heure de gravir la dune dans l'autre sens et de regagner la colo. Nous nous rendons directement aux douches puis à la lingerie où chacun récupère son linge soigneusement rangé dans sa case.
Après dîner, nous traversons la cour jusqu'aux bâtiments en bois, ce sont des salles d'activités qui le soir, nous accueillent pour la veillée. Nous faisons des petits jeux calmes, nous chantons ou l'on nous lit de contes. Pour la première fois de ma vie, je fais connaissance avec les lettres de mon moulin et de ce curé de Cucugnan qui nous fait tant rire.
Deux fois par semaine, nous partons en randonnée avec le KW autour de la taille et le chapeau vissé sur la tête. Ce sont de longues marches d’une demie ou d’une journée entière. Nous nous rendons au phare des baleines (11,2 Km), St Martin en Ré (8,5 km), Ars en Ré (7 Km), Loix (5 km)…À la colo, on marche sans cesse et nous chantons pour nous donner du courage, un kilomètre à pied ça use, ça use…
A midi le directeur nous apporte les caisses d’œufs durs, de tomates, les fruits, le pain d’épice et les incontournables jerricanes de sirop de menthe ou de grenadine.
D'autres matinées sont plus calmes, ce sont des jours de correspondances, de nettoyage des chaussures ou de ramassage des papiers de la cour. La colo nous apprend le civisme et le vivre-ensemble.
Chaque samedi soir, il y a une Grande veillée préparée par un groupe d’âge. Un spectacle de chants, de danses, de sketches auquel toute la colo assiste. Rires et applaudissements réjouissent les colons.
Les dimanches sont des journées de fête. Après le spectacle de la veille, la grasse matinée est autorisée puis nous rejoignons nos moniteurs qui tiennent chacun un atelier. Individuellement, nous choisissons notre animation ou mono préféré : construction de cabanes dans le petit-bois attenant, activités manuelles, chants, contes, jeux, cuisine…
Le repas du midi est, ce jour-là, amélioré et l’après-midi est consacrée à un grand jeu, une kermesse, un jeu de piste ou une chasse au trésor avec un goûter de crêpes, de glaces et des bonbons à gagner.
Le 14 juillet est aussi un jour de fête, nous nous déguisons, fabriquons des drapeaux et le soir venu, nous nous rendons sur la plage pour voir le coucher de soleil puis le feu d’artifice.
Les soirées sont aussi ponctuées des anniversaires du mois dont le mien. Je souffle cette année-là, mes neuf bougies, entourée de mes amies ; elles m’ont fabriqué un petit cadeau de coquillages et de pommes de pin avec l’aide attentif de Babeth.
Quatre semaines passent vite, nous nous sommes bien amusés, mais il est temps de passer à la pesée et sous la toise. Il est de bon ton d'avoir grossi et grandi pendant ce mois et ceci est inscrit sur notre fiche sanitaire.
Le dernier jour, nous allons à la Couarde acheter les souvenirs. Je prends un petit chalutier sur un socle avec l'inscription "Ile de Ré".
L'après-midi, il faut refaire l’inventaire, remplir les valises et nous faisons les folles en sautant sur les lits.
Au petit matin du dernier jour, nous plions nos draps, bouclons nos valises et embrassons bien fort nos camarades et nos moniteurs. Il y a des larmes, des joues mouillées de tristesse de se séparer et des promesses de revenir l'année prochaine.
Nous repartons toutes dorées, les genoux couronnés et la tête bourdonnante de refrains entrainants et d'amitiés d'été.
Au revoir l’Ile de Ré, nous allons retrouver nos parents.

 

Photos de la colonie de Bellerives sur Allier à la Couarde sur mer en 1983 (année ou j'y suis retournée comme mono)Photos de la colonie de Bellerives sur Allier à la Couarde sur mer en 1983 (année ou j'y suis retournée comme mono)Photos de la colonie de Bellerives sur Allier à la Couarde sur mer en 1983 (année ou j'y suis retournée comme mono)

Photos de la colonie de Bellerives sur Allier à la Couarde sur mer en 1983 (année ou j'y suis retournée comme mono)

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P
J,ai été mono dans cette colo dans les années 60.<br /> On me prénommé bambi.mes plus beaux souvenirs de jeunesse.
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Bonjour<br /> Avez-vous des souvenirs à partager, des photos?
Z
J'ai passé les mois d'août 1983 et 1984 dans ce centre, en tant qu'animateur. (En 83, on prenait encore le bac pour se rendre sur l'île.) Les vieux bâtiments (réfectoires, douches, cuisine) dataient de l'époque du Front populaire, m'a-t-on dit. Je confirme vos souvenirs, Jean-Marc : la plage se trouvait à 200/300 m du centre. On y accédait en traversant un bout de forêt.<br /> Je conserve d'excellents souvenirs de ces séjours qui duraient encore quatre semaines ; pour les gamins, c'était une vraie rupture avec leur quotidien. Travail sérieux des animateurs, relations excellentes avec le personnel de service.<br /> Je me souviens du nom du directeur (il a dirigé le centre pendant plusieurs années). Je ne citerai pas son nom sans son accord. C'était un breton. Sa femme et ses deux enfants l'accompagnaient.<br /> Je suis repassé à La Couarde il y trois ans. Je n'ai rien reconnu. Tout semble avoir été rasé.
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L
Hello Zac, le nom du directeur, à tout hasard, était ce Y--s G-----S ?
Bonjour et Merci Zac de cette contribution. En 1983, j'étais moi-même mono mais en juillet. Oui, nous prenions encore le bac. Voici un lien de l'historique de cette colo : https://gertrude-diffusion.poitou-charentes.fr/dossier/colonie-de-vacances-de-la-ville-de-bellerive-sur-allier/104eb197-2d8a-4410-b1f0-17f2ab79bb4a#historique . Avec Jean-Marc, contributeur de cet article, nous cherchons tous documents, photos, témoignages d'autres personnes ayant fréquentées cette colo. Et oui tout a été rasé dans les années 1990.
T
Pour répondre à Guillaume<br /> Raymond était effecivement directeur, son épouse était économe et était surnommée Poucette. Ils avaient deux enfants François et Cathy. Vous souvenez vous de nom de famille? <br /> Il y avait aussi Gérard mono puis plus tard adjoint, je crois que sa femme était Brigitte.<br /> Je n'ai aucune souvenance d'un Thierry? <br /> En quelle (s) anné(e) avez vous fréquentez cette colo?
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G
J'ai fréquenté cette colo entre 1983 et 1985 si mes souvenirs sont bons, plus trop de souvenirs des noms malheureusement ????
M
Je pense que j’étais aussi dans cette colo en 1978 et 1980. Si c'est bien ça elle était sur 3 sites, les ados (je ne me souviens pas du nom), les moyen, notre camps s'appelait les Pins et on été sous entes marabout et les + petits qui étaient les Tamaris (bâtiment en dur). Je rêve depuis longtemps de retourner dans cette endroit ou j'ai beaucoup de très bons souvenirs. Dans mes souvenirs, il fallait traversé un camping pour aller à la plage et dans la forêt il y avait un arbre avec son tronc qui tournait sur lui même comme un tir bouchon ... Par contre je ne me souviens pas du lieu précis de cette colo, si vous avez l'information, cela m’intéresse.<br /> <br /> Cordialement
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Non, Jean-Jacques, ce n'était pas cette colo là. Celle-ci s'appelait le Gros buisson
M
Cette article me rappel beaucoup de souvenirs ... Je pense que j'ai aussi fais cette colo en 1978 et 1980, si c'est bien ça la colo était divisée en 3, les ados, les moyens notre camps s'appelait les pins (sous tentes marabout) et les plus jeunes dans des bâtiments en dur, les Tamaris. Est-ce que c'est bien la me colo, je rêve depuis longtemps de retourner voir ce lieu où j'ai beaucoup de souvenirs.
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J
Bonjour,<br /> je me permets d'écrire directement sur cet espace, on mail (écrit l'an dernier) n'ayant jamais reçu de réponse...<br /> Je pense que j'aurais pu écrire mot pour mot le même article. Et je suis presque sûr que nous avons fréquenté la même colonie à peu près au même moment. Je suppose qu'il s'agit de la colonie Bellerive-Vacances, Qui était au nord-ouest de La Couarde sur la route de St-Clément. J'y suis allé tous les mois de juillet de 1965 à 1969. Mes plus belles vacances d'enfant...<br /> Cette colonie n'existe plus. Elle a été rasée et remplacée par un lotissement. J'y ai loué une maison pour une semaine l'an dernier. Nostalgie quand tu nous tiens...<br /> Et j'ai refait le même parcours jusqu'à la plage. Mais pas à pied. Le chemin est maintenant goudronné...<br /> Je suis à la recherche de photos de l'époque... Mais si vous en aviez, elles seraient sur cette page du blog, il me semble.<br /> Merci encore pour ce texte qui me remue les tripes et le cœur.
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J
...la suite en MP...
Bonjour Jean-Marc, quel dommage que des documents aient été détruits. <br /> Pour nos recherches, peut être pourrions nous retrouver le lotisseur qui a racheté la colo, ils ont sans doute pris des photos avant travaux et la CAF de l'Allier? D'autre part, j'ai toujours des contacts avec une amie d'enfance qui était en colo comme enfant puis mono avec moi, son père a été directeur de plusieurs colonies dont l'île de Ré, je lui ai envoyé un mail et à l'occasion, elle cherchera chez ses parents. Une autre idée, poster un message sur un groupe FB (Vichy notre ville par exemple ou groupe sur Bellerive?).<br /> Avez vous les références du livre dont vous parlez? En cherchant sur internet, je trouve "L'île de Ré de 1875 à 1990, ses plages, ses colonies de vacances, ses centres marins". <br /> Sinon, oui je suis bien originaire de la région de St Pourçain et je suis allée dés l'âge de 6 ans par l'intermédiaire d'une institutrice en colo avec l'oeuvre des pupilles de d'Allier (St Gildas de Rhys, Ile de Ré et Villard de Lans) puis comme mono en centre aéré et colos. <br /> Merci pour vos photos aériennes que j'ai récupéré sur votre FB. <br /> Les colonies de vacances où nous partions quatre semaines à l'époque restent d'excellents souvenirs. <br /> Qui sait, nous aurons peut être la chance de trouver d'autres documents. <br /> Et pour finir connaissez vous ce site rétro-colo : http://www.retro-colo.fr/index.php, il n'y a pas notre colonie de la Couarde mais de nombreuses ressources pour les nostalgiques. <br /> A bientôt<br /> Véronique
J
Bonjour,<br /> n’ayant pas eu de notification de réponse, je répond tardivement, désolé.<br /> Je vois que nous avons fait les mêmes recherches sur les mêmes pistes... pour obtenir les mêmes résultats. J'ai réussi à trouver des vues aériennes de la colo. Je les ai mises sur mon profil Facebook, dans un petit album consacré à la semaine que j'y ai passé en mai 2017. C'est ici: https://www.facebook.com/jeanmarc.imberdis/media_set?set=a.10155294703599666&type=3&fb_dtsg_ag=AdypvvSuCiADTHCy0U95HDsQMRWa5V7TmLKPj_KRYKEOPw%3AAdwlaK33QCOH3khEG9GqtDF64J9FdZ3zdfyCsiQR_e6FXQ<br /> J'ai aussi récupéré la photo sur copain d'avant...<br /> La mairie de Bellerive ne risque pas de répondre, je crois savoir qu'elle a détruit toutes les archives de la colo. Il y en avait pourtant et même des films super 8. J'avais assisté à une projection à la fin des années 70.<br /> Je n'ai jamais été dans d'autres colonies en tant qu'enfant. Quand vous y étiez comme enfant, c'était encore Bellerive-Vacances qui gérait. Les Pupilles ont pris la gestion plus tard. Quand vous y êtes allée comme monitrice. <br /> Par contre, j'ai été animateur à Bellerive de 1975 à 1979, au service enfance-jeunesse: Patronage et centres de Loisirs. Et j'ai aussi encadré une colo (de la CAF) dans le Cantal en 1977 ou 1978.<br /> Merci beaucoup d'avoir ajouté ces trois photos, que je vais m'empresser de sauvegarder sur mon PC. Par ailleurs, il me semble qu'un livre est paru l'an dernier sur les colo de l'ile de Ré, mais uniquement vendu sur place. Il me faudra donc y retourner une fois de plus.<br /> Avant l'an dernier, j'y étais allé en novembre 1986. La colo, bien qu'inexploitée, n'avait pas bougée, et nous avions pris le bac car le pont n'était pas en service.<br /> En parcourant votre blog, j'ai cru comprendre que vous habitiez du coté de Saint-Pourçain (à l'époque). Donc vous faisiez partie de ceux qui "montaient à bord" en cours de route.<br /> Je vis actuellement à quelques kms de Saint-Pourçain. Peut-être aurons-nous l'occasion de nous rencontrer pour échanger de vive voix.
Bonjour Jean-Marc, je me souviens de votre mail et j'y avais répondu (peut être ma réponse a t'elle atterri dans la boite d'indésirables). <br /> C'est bien la colo de Bellerives dont il est question. Je suis moi même retournée la bas et je n'ai plus rien reconnu, effectivement des maisons ont remplacé la colo. Je n'ai aucune photos de cette époque mais j'ai trouvé le plan des bâtiments et un historique https://gertrude-diffusion.poitou-charentes.fr/dossier/colonie-de-vacances-de-la-ville-de-bellerive-sur-allier/104eb197-2d8a-4410-b1f0-17f2ab79bb4a#presentation.Il ya aussi quelques photos sur copains d'Avant que vous devez connaitre http://copainsdavant.linternaute.com/photo/moi-au-centre-et-mes-2-copines-en-colonies-de-vacances-a-l-ile-de-re-colonie-de-vacances-1441777 .<br /> Je suis un peu plus jeune que vous, j'ai du y aller pour ma part en 1972 et 1973 puis en tant que mono en 1983. Sur les photos de 1983,on voit un peu les bâtiments derrière les enfants, je vous les ai scanné et je les mets à la fin de cet article. <br /> J'avais contacté les archives départementales de l'Allier et de Charentes Maritimes qui n'ont aucun documents et la mairie de Bellerives qui n'a pas répondu. <br /> Avez vous été dans d'autres colos de l'oeuvre des pupilles de l'Allier?
M
Je suis toujours enchantée de lire vos textes, ils m'emmènent loin, ailleurs... 4 semaines de colo ? c'est long, mais ça devait bien laisser le temps d'en profiter et de se faire de vrais copains !
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Merci maman délire et l'on peut se tutoyer.<br /> C'était une autre époque et l'on ne se posait pas de questions, les colos étaient des séjours de 4 semaines et plus encore dans les années 50/60.<br /> C'est comme pour l'internat, il fut un temps où les pensionnaires ne rentraient qu'aux vacances.<br /> En tout cas, merci de me lire et de me faire partager tes impressions<br /> Bonne fin de journée<br /> Bien amicalement<br /> Véronique